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mercredi 5 novembre 2014

Pourquoi inclure un soin protéiné dans sa routine capillaire ?



Vos cheveux sont cassants et restent secs comme de la paille malgré tous les soins que vous leur apportez ?
Vos cheveux sont super élastiques, sans vie, vos boucles restent floues ? Votre afro est mal défini, mousseux ?
Rien de bien grave, ils ont simplement besoin de protéines.


Avant de me lancer dans les explications, je pense qu’il est important de bien faire la différence entre la chute de cheveux, et la casse :

La chute :
Tous les jours, nous perdons des cheveux, ils tombent simplement de notre crâne. Le cheveu meurt et se détache du bulbe, c'est la vie... Ou plutôt, c'est l'Histoire de la viiiiiie...

La casse :
C’est un cheveu encore rattaché à sa racine, mais quelque part dans sa longueur, il s’est cassé « tout seul ».


Il y a principalement 2 raisons pour qu’un cheveu se case : la déshydration et le manque de protéines. Ça ne veut pas dire qu’il ne peut y avoir d’autres facteurs, je dis juste que la plus part du temps, la réponse est toute simple, et qu’il n’y a pas besoin de chercher midi à quatorze heures.

Principales causes de déshydration du cheveu :
  • Exposition excessive au soleil.
  • Cheveux saturés d’huiles ou de dérivés de pétrole.
  • Utilisation de produits capillaires trop agressifs.
  • Surutilisation des techniques de coiffage comme le brushing ou le lissage aux fers plats.
Principales causes de perte des protéines :
  • Exposition excessive au soleil.
  • Surutilisation des techniques de coiffage comme le brushing ou le lissage aux fers plats.

On reconnait un cheveu qui manque de protéines par son élasticité insolente. 
Si vous avez les cheveux bouclés, frisés ou crépus, vous pouvez faire un autre test : mouillez un cheveu et étirez-le. S’il met du temps à revenir à sa forme initiale (trop élastique donc), c’est qu’il est en manque !

En fait, à chaque fois que l’on va exposer nos cheveux à de la chaleur, ses cuticules vont s’ouvrir. Au passage, les cheveux perdent à chaque fois un peu de leurs protéines. Pire, si les cheveux sont exposés à des températures extrêmes, ses protéines vont se dénaturer (s’abimer quoi…).

Les protéines peuvent même être détruites dans les processus de coloration/décoloration et défrisage ! C’est pour ça que la plus part du temps, après ce genre d’intervention, les cheveux ont tendance à devenir secs.


Mais quel est le rapport entre le fait que mes cheveux soient secs et le manque de protéines ?

La réponse est simple ; ce sont les protéines qui vont retenir l’eau dans vos cheveux.
Si vos cheveux sont en carence de protéines, vous aurez beau mettre tout ce que vous voulez dessus, l’effet ne sera qu’éphémère… 


Maintenant que vous savez identifier la/les raison(s) de la casse de vos cheveux, vous pouvez adapter votre routine capillaire en y a apportant plus ou moins de protéines.

Attention, il va falloir trouver une harmonie entre les soins que vous effectuez régulièrement, et l’apport protéiné. Tout excès de l’un ou de l’autre provoquera les inconvenances citées plus haut, c’est-à-dire une casse « direct » ou un cheveu tellement élastique qu’à force de s’étendre et se retendre il se fragilisera et se cassera en un point.

On ne peut donc pas entretenir uniquement ses cheveux avec des soins sur-protéinés, car il faut bien les hydrater et les nourrir aussi, c’est inzapable ça ! 

Quand vous achetez un masque capillaire tout fait, il contient déjà normalement des prots’ entre autres ingrédients aux effets miracles. Le truc c’est que ces masques ne sont pas faits sur mesure pour vous, ils sont faits pour convenir plus ou moins à tout le monde. Dans certain cas, ils pallient à une problématique (exemple masque pour cheveux colorés, masque pour cheveux défrisés). Bref, grossso merdo, ces produits sont fait pour répondre à des inconveniences de masse, or tu es unique baby, donc tes cheveux le sont aussi et tu vas devoir leur offrir le luxe du sur-meusure…

Des fois, on a de la chance, on tombe sur le produit qui nous apporte pile poil ce qu’il nous faut. Et puis arrivera le jour, où on va encore faire mumuse avec nos cheveux, ils auront besoin de plus d’ «autre chose», et il ne nous conviendra plus (pour un temps).


Comment atteindre son idéal ?

Tout simplement en faisant des tests et en observant comment réagissent vos cheveux. 

Maintenant vous avez les clés. Vous savez quelle situation provoque quoi et la solution. À vous de vous lancer, voir comment vont réagir vos cheveux. Il est important d’apprendre à les écouter pour pouvoir leur donner ce dont ils ont besoin.

Par exemple : quand je vois que mes cheveux sont en carence, je vais faire un petit tour dans ma cuisine voir ce que j’ai de protéiné pour faire ma petite tambouille. Je l’applique comme un masque AVANT mon masque, sur cheveux préalablement lavés. 

Voilà les produits protéinés que l’on peut trouver dans sa cuisine par exemple :


Après avoir essayé pleines de mixtures issues de ma propre imagination, j’ai définitivement banni tout ce qui était à base de protéine animal, comme le lait, et même : le beurre… Mes cheveux avaient vraiment une texture bizarre à chaque essaie. Et puis, je ne supporte mal les produits laitiers, il y a peut-être un lien ?

Mes favoris sont les laits de cuisine Bjorg comme le soja ou le coco. Ils ne coutent pas cher, leur résultat me convient, et les minis briquettes sont vraiment pratiques. Et puis surtout, tout ce qui reste dans la briquette, ben je peux le manger… ça me fait des excuses pour préparer du poulet coco, mouhahahaha...

En général, je fais ça pendant 4 semaines d’affilées.

Sinon, on peut aussi ajouter un peu de crème de coco ou du jaune d’œuf dans un masque capillaire classique, ça marche aussi… Il y a tellement de possibilité à tester…

Et vous, vous avez déjà testé ?

jeudi 30 octobre 2014

Mon évolution capillaire, du Big Chop à aujourd'hui



J'ai big choppé pour la deuxième fois en 2010, tout simplement parce que je n'en pouvais plus de l'entretiens de mes cheveux défrisés. ça me prenait beaucoup trop de temps et d'argent, et surtout, ça me générait un stresse pas possible.

On me défrise les cheveux depuis que j'ai 6 ans, du coup, je ne connaissais pas du tout la véritable texture de mes cheveux.

J'avais déjà big choppé quand j'étais ado, mais ça c'était très mal passé, je ne savais pas du tout comment gérer ma tignasse, et puis bon, tout le monde sait que les ados sont sans pitié. C'est pourquoi, au bout de quelques mois, j'ai craqué, j'ai défrisé, encore...

Donc la majeur partie de ma vie, j'ai porté mes cheveux comme ça (d’ailleurs, la photo date de 4 mois avant mon BC) :
En 2010 j'ai beaucoup changé personnellement, j'en ai donc profité pour me séparer de mes cheveux. C'était avant tout un choix symbolique par rapport à la situation du moment. Je m'étais préparé psychologiquement car je savais que je n'allais vraiment pas être à l'aise avec les cheveux courts.


Pendant des mois j'étais mal à l'aise avec mon image car j'avais changé radicalement dedans comme dehors, et du coup, j'avais du mal, non pas à me reconnaitre, mais plutôt déterminer qui j'étais devenue. C'était très perturbant...


Au bout d'une année, j'ai fini par me trouver, et donc à m'aimer (moi et mes cheveux), après des années de guerre froide.
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a une différence entre s'accepter comme on est, mais sans forcément apprécier ce que l'on voit dans le miroir, et s'aimer toute entière
Une fois que l'on  finit le deuil de celle que l'on n'est plus, et qu'on accepte à bras ouvert celle que l'on est devenu, on est prête à aller de l'avant, c'est vraiment libérateur ! Là le monde vous sourit...



Après, c'est vrai je l'avoue, il y a des moments où j'étais frustrée de perdre de la longueur à cause du shrinkage...



Blasée à cause de toutes ces histoires de cheveux, j'ai décidé de lâcher prise. 
Du coup, je ne me prenais plus la tête avec les soins et les coiffures protectrices. Je ne les protégeais même plus pour dormir.
Étonnamment, dès que j'ai arrêté de me prendre la tête avec eux (pour la première fois de toute ma vie), ils ont commencé à pousser à une allure folle. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, car jour après jour, j'enchainais les wash'n go et les afros puff. Je n'étais pas en colère comme avant avec mes cheveux, j'étais juste en paix avec moi-même, et avec tous les autres défauts que je me trouvais avant, cheveux compris...

Au bout de 3 ans je commençais vraiment à en avoir assez des wash'n go et des afros puff, j'avais envie de changer de tête.
 
Comme depuis tout ce temps je n'avais pas pris minutieusement soins de me cheveux, je l'ai payé cher. Après un brushing, la coiffeuse m'a coupé un peu plus de 15cm de cheveux tellement les pointes et certaines longueurs étaient abimés.



Bon, comme j'étais dans un mood positif, je n'ai pas pleuré, j'ai laissé couler. Je me suis même dit : « tien, de toute façon, ils ont bien poussé, les longueurs restantes se portent plus ou moins bien, je vais tester d'autre trucs… Tant qu'à faire, ce ne sont que des cheveux après tout ».

Alors j'ai recommencé à me lisser les cheveux toute seule au fer, et à plusieurs reprises. Ça n'a pas pardonné. 
J'ai alors commencé à chercher des solutions sur le net pour voir comment réparer les dégâts. Le lissage brésilien m'est apparu sur le coup comme la meilleure solution, car ce n'est pas un vrai lissage qui change la structure chimique des cheveux, c'est juste un soin à la kératine.

Juste avant mon premier lissage brésilien, je suis passé en mode honey blond, avec les mèches et tout, histoire de tester :



L'entretien des cheveux à la kératine, plus l'entretien du blond m'ont vite gonflé. Petit à petit, je suis retombée dans le jemenfoutisme capillaire, mais cette fois-ci, en y intégrant des petites routines simples qui ne prennent pas la tête pour éviter les dégâts. J'avais surtout secrètement l'espoir d'avoir une pousse rapide comme la dernière fois.


Et ça a marché ; ça a poussé de partout comme de la mauvaise herbe :

Maintenant que j'accepte mes cheveux comme de simples accessoires, je n'ai plus peur de faire des expériences avec. 
je les ai encore coupé courts plusieurs fois, dont 2 fois moi même (remember). 
 


La plus part du temps, je les délaisse complétement, ils peuvent lockser que je m'en fiche, hop afro puff. Personne ne remarque rien... Du moment que c'est propre, no problemo.

Quand je venais de big chopper, je passais mon temps sur Youtube à chercher des trucs sur les cheveux afros, à écumer des blogs, je commandais des produits et des accessoires hors de prix... Ben un peu comme quand j'étais défrisé en fait. Mes cheveux me prenaient juste un peu moins la tête qu'avant, mais je continuais d'y penser dans un état d'esprit négatif. Ils ne poussaient pas, ça m'énervais...



Ce que j'ai appris de cette expérience, c'est que les cheveux sont comme des fleurs, accessoires. On peut choisir d'entretenir son jardin avec minutie, mais encore faut-il avoir la main verte et de bonnes connaissances. Ou alors, on peut avoir un jardin sauvage qui ne nécessite que de la bonne intuition (acquise avec l’expérience) et beaucoup d'amour.


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